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Edition du : 05/02/2018 13:42

BOIRE et DEBOIRES  anecdotes du passé sur le risque d’ingestion des solvants

 

Siphonner du carburant est une pratique qui semble être née de la première guerre. Cette pratique s’est perpétuée lors, notamment de périodes de pénurie, comme en Mai 68. La France était en panne sèche. Siphonner était donc le seul moyen de pouvoir se déplacer. Le risque de fausse route par aspiration était majeur.

Quel est le rapport avec des solvants à usage industriels? Tout simplement pour les mêmes raisons, s’il s’agit de solvants hydrocarbonés.

Dans les années 70, je faisais mes premières armes en formulation. L’utilisation de coupes hydrocarbonées était fréquente. Elle l’est toujours, dans la réalisation de préparations de dégrippants, de fluides évanescents pour la transformation des métaux, mais aussi pour la formulation de solvants de dégraissage.

Il était fréquent que les chauffeurs livreurs de camions citernes de solvants de base, ravitaillent leur réservoir avec les mêmes produits qu’ils livraient, pour éviter de passer à la pompe. Leurs raisons pouvaient être multiples…

Aujourd’hui, ces pratiques ont fort heureusement disparues. Les accès aux réservoirs sont sécurisés, impossible donc de siphonner si l’on n’est pas le détenteur des clés du véhicule, les jauges et le signalement du manque de carburant sont devenus extrêmement performants, et les services des douanes contrôlent régulièrement les stockages et les débits d’hydrocarbures à usage de carburant ou à usage de solvants.

Mais le risque toxicologique en milieux industriel existe toujours.

Le fait de remplir à partir d’un contenant plus important, un récipient plus petit, pour faciliter par exemple, la manutention, s’appelle le fractionnement.

Le danger du fractionnement est majeur, quand celui-ci est effectué, et le cas a été vécu, dans une bouteille ayant contenu une boisson…

Le ré étiquetage de l’emballage, servant au fractionnement n’est pas une habitude. Il devrait l’être.

 

La phrase H 304  introduite par la CLP " Peut-être mortel en cas d’ingestion et de pénétration dans les voies respiratoires " devrait préciser

Ne pas boire

Ne pas siphonner

Ne pas fractionner

 

La totalité des solvants dégraissants hydrocarbures est concernée, si leur viscosité est inférieure à KV 20,5 mm2/s-1, ce qui est pratiquement toujours le cas.

 

Qu’est-ce que le risque de fausse route ?

La fausse route est tout d’abord un trouble de la déglutition. Le bol alimentaire et orienté vers le larynx, puis vers les voies aériennes inférieures.

Une fausse route est donc toujours possible, avec des aliments ou  des liquides.

Or si les techniques de désobstruction ( LVA ), si elles sont pratiquées rapidement, donnent des résultats sur des aliments solides ou pâteux, elles sont pratiquement inefficaces pour des liquides, et totalement pour des solvants.

 

Jacques P. TARDIF

Jacques Tardif     iBiotec    Tec industries         Tec investissements 

 

 

L’eau serait mortelle par ingestion à partir de 8,3 litres par jour

MARCELO DUHALDE mars 2013